Son règne a été marqué par de nombreuses difficultés : des guerres constantes aux frontières de l'Empire, notamment les guerres contre les tribus germaniques, puis une pandémie dévastatrice (la peste antonine), avec des catastrophes naturelles et sont lot de problèmes économiques.
Dès son plus jeune âge, Marc-Aurèle a reçu une éducation philosophique poussée, s'intéressant particulièrement au stoïcisme. Il a été formé par des maîtres renommés comme le rhéteur Fronton, avec qui il a entretenu une longue correspondance.
Sa conversion définitive à la philosophie stoïcienne date de 146-147. Dans ce contexte difficile, la philosophie de Marc-Aurèle s'est développée comme une tentative de concilier les devoirs de l'empereur et les principes stoïciens.
Ses "Pensées pour moi-même", rédigées entre 170 et 180, reflètent cette approche. Elles constituent des exercices spirituels visant à se conforter dans ses convictions fondamentales, à savoir la bonté de la nature et l'appartenance de tous les êtres humains à une même société transcendant les divisions.