La philosophie de Leibniz.
Leibniz vit dans une Allemagne morcelée, marquée par les séquelles de la guerre de Trente Ans. Il est témoin de la montée en puissance de la France de Louis XIV. Il travaille comme conseiller et diplomate pour divers princes allemands, notamment à la cour de Hanovre. La révolution scientifique est en plein essor avec les travaux de Newton, Huygens, etc. Le rationalisme cartésien et le mécanisme gagnent en influence.
Les débats théologiques restent intenses, notamment autour de la question du libre arbitre. Leibniz reçoit une formation encyclopédique, maîtrisant le droit, les mathématiques, la logique et la philosophie. Il développe le calcul infinitésimal, ce qui influence profondément sa vision du monde. Il cherche à concilier la nouvelle science mécaniste avec la métaphysique et la théologie traditionnelles. Il élabore une philosophie rationaliste basée sur le principe de raison suffisante et l'harmonie préétablie.
Sa théorie des monades vise à résoudre les problèmes posés par le dualisme cartésien. Il développe une théodicée pour justifier la bonté de Dieu face à l'existence du mal.