Baruch Spinoza et le Bonheur

Spinoza
Baruch Spinoza, philosophe néerlandais, est connu pour sa vision panthéiste de Dieu et de la nature, ainsi que pour son éthique fondée sur la raison.
J'entends par joie la passion par laquelle l'âme passe à une perfection plus grande. La tristesse au contraire est la passion par laquelle elle passe à une perfection moindre. En outre, l'appétit n'est rien d'autre que l'essence même de l'homme, de la nature de laquelle suit nécessairement ce qui sert à sa conservation ; et l'homme est ainsi déterminé à le faire. [...] Puisque la raison ne demande rien contre la Nature, elle demande donc que chacun s'aime lui-même, recherche l'utile propre, ce qui est réellement utile pour lui, appète tout ce qui conduit réellement l'homme à une perfection plus grande et, absolument parlant, que chacun s'efforce de conserver son être autant qu'il est en lui. Cela est, certes, aussi nécessairement vrai qu'il est vrai que le tout est plus grand que sa partie.
Spinoza, Éthique, IV, Propositions 18 et scolieLe bonheur (ou béatitude) consiste à exercer notre puissance d'agir et à augmenter notre perfection.
Or, la vertu est précisément cette puissance d'agir selon notre nature propre et notre raison.
Donc le bonheur n'est pas une récompense extérieure de la vertu mais la vertu elle-même.
Bonheur suprême et durable, fondé sur la connaissance et l'amour intellectuel de Dieu ou de la Nature.
Effort par lequel chaque être persévère dans son être et s'efforce d'augmenter sa puissance d'agir.
Modifications du corps et de l'esprit qui augmentent ou diminuent la puissance d'agir (joie, tristesse, désir).
Opposition entre l'état de soumission aux passions et l'autonomie acquise par la connaissance adéquate.
Complétez les définitions avec les termes proposés :
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La béatitude selon Spinoza est un état de qui résulte de la connaissance adéquate.
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Le conatus est l'effort par lequel chaque être tend à .
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La liberté chez Spinoza n'est pas absence de déterminisme mais .
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Spinoza définit la joie comme la passion par laquelle l'âme passe à une .
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Comment Spinoza définit-il la joie dans ce texte ?
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Qu'est-ce que l'appétit selon Spinoza et quel est son rapport à la conservation de soi ?
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Pourquoi, selon Spinoza, est-il rationnel de rechercher ce qui nous est utile ?
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En quoi le texte remet-il en question l'opposition traditionnelle entre égoïsme et moralité ?