Aristote et la Liberté
Aristote
Aristote, philosophe grec, est l'un des fondateurs de la philosophie occidentale. Il a écrit sur de nombreux sujets, dont la métaphysique, la logique, l'éthique et la politique.
Ce qui est volontaire paraît être ce dont le principe réside dans l'agent lui-même connaissant les circonstances particulières au sein desquelles son action se produit. [...] Sont donc faits par contrainte les actes dont le principe est extérieur, c'est-à-dire un principe tel que l'agent ou patient ne concourt en rien à ce principe, par exemple si on est emporté quelque part soit par le vent, soit par des hommes qui vous tiennent en leur pouvoir. [...] Quant aux actes accomplis par crainte de maux plus grands, ou en vue d'une noble fin (par exemple si un tyran, maître de nos parents et de nos enfants, nous ordonnait d'accomplir une action honteuse, à la condition qu'ils aient la vie sauve en cas d'obéissance et qu'ils périssent en cas de refus), on peut se demander si ces actes sont volontaires ou involontaires.
Aristote, Éthique à Nicomaque, Livre III, Chapitres 1-2L'acte volontaire est celui dont le principe réside dans l'agent lui-même, connaissant les circonstances particulières de son action.
L'acte contraint est celui dont le principe est extérieur, où l'agent ne contribue en rien à l'action.
Donc la liberté réside dans l'action volontaire, non contrainte et éclairée par la connaissance des circonstances.
Action dont le principe est interne à l'agent, qui connaît les circonstances particulières de son action.
Action contrainte par une force extérieure ou faite par ignorance des circonstances.
Processus rationnel par lequel l'homme libre examine les différents moyens possibles pour atteindre une fin.
Décision qui suit la délibération et qui traduit la préférence raisonnée de l'agent pour un moyen plutôt qu'un autre.
Complétez les définitions avec les termes proposés :
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L'acte volontaire selon Aristote est celui dont le réside dans l'agent lui-même.
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L'acte contraint a pour cause un principe à l'agent.
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La délibération porte sur les et non sur les fins.
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Pour agir volontairement, il faut connaître les particulières de l'action.
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Quelles sont les deux conditions de l'acte volontaire selon Aristote ?
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Qu'est-ce qui caractérise un acte fait par contrainte ?
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Pourquoi les actes accomplis par crainte de maux plus grands posent-ils un problème de classification ?
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Quel exemple Aristote donne-t-il pour illustrer ce cas problématique ?