Kierkegaard et la Religion

Kierkegaard
Søren Kierkegaard, philosophe danois, est considéré comme le père de l'existentialisme, insistant sur l'importance de l'individu et de la subjectivité.
L'éthique est encore le divin, et j'en reste là. [...] Il est donc évident que tout ce mouvement dialectique est en relation avec l'absolu, qui est une affaire privée, non un objet d'enseignement. [...] Le paradoxe de la foi consiste donc en ceci : l'Individu est supérieur au général, l'Individu [...] détermine son rapport au général par son rapport à l'absolu, et non son rapport à l'absolu par son rapport au général. On peut encore formuler le paradoxe en disant qu'il y a un devoir absolu envers Dieu, car dans ce devoir l'Individu se rapporte absolument à l'absolu. [...] La foi est justement ce paradoxe selon lequel l'Individu est supérieur au général [...]. Ce paradoxe ne se laisse pas médiatiser, car dès qu'il commence, il est forcé d'avouer qu'il se trouve dans une crise.
Kierkegaard, Crainte et TremblementLa foi est un rapport absolu de l'individu à l'absolu (Dieu).
Ce rapport absolu place l'individu au-dessus du général (des règles éthiques communes).
Donc la foi constitue un paradoxe qui ne peut être médiatisé par la raison et qui place l'individu dans une relation singulière avec Dieu.
Kierkegaard distingue trois stades dans la vie humaine : esthétique (recherche du plaisir), éthique (conformité aux normes), religieux (relation à Dieu).
Situation où l'individu se place au-dessus du général (des règles éthiques communes) par sa relation personnelle avec l'absolu (Dieu).
Sentiment lié à la liberté et aux possibilités qu'elle ouvre, notamment face aux choix existentiels concernant la foi.
Figure exemplaire qui a effectué le saut dans la foi et vit le paradoxe religieux, comme Abraham acceptant de sacrifier Isaac.
Complétez les définitions avec les termes proposés :
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La foi selon Kierkegaard est une qui place l'individu dans un rapport absolu à Dieu.
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Le stade religieux est celui où l'individu dépasse l' pour entrer dans une relation personnelle avec Dieu.
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Le paradoxe de la foi place l' au-dessus du .
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L'angoisse est liée à la humaine face aux choix existentiels.
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Qu'est-ce que le paradoxe de la foi selon Kierkegaard dans le texte ?
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En quoi consiste le "devoir absolu envers Dieu" mentionné dans le texte ?
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Pourquoi Kierkegaard affirme-t-il que ce paradoxe "ne se laisse pas médiatiser" ?
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Selon le texte, quelle est la relation entre l'éthique et la foi ?